Bernard BIGO guitariste raconte...

 

Mes débuts

Je suis né en 1950 à Evreux, le 3e d'une famille de 9 enfants. Mon 1er instrument (un Noël) : l'harmonica, puis ma grand-mère paternelle me donna quelques leçons de piano. Chez moi, il n'y avait pas de piano, alors je n'ai pas fait de progrès fulgurants !.Il paraît que j'étais doué pour la musique, que je chantais bien. Alors mes parents m'ont inscrit à l'école de musique d'Evreux, pour étudier le solfège. Comme on n'y enseignait pas la guitare - "ce n'est pas un instrument d'orchestre" - m'avait répondu le directeur avec un certain mépris dans la voix - j'ai dû subir 2 années de cours de violon à l'issue desquelles je claquai la porte au nez du directeur. Incompatibilité d'humeur ! J'aimais bien le violon, mais hélas pas le directeur. C'est probablement à cette époque que mes gènes pédagogiques se sont éveillés, car j'avais déjà une expérience vécue de ce qu'il ne fallait pas faire. Mais surtout une fascination, une attirance inexpliquée pour la guitare. Ma première guitare, offerte par mes parents à Noël, après un an de harcèlement, était à cordes acier, un sillet de chevalet baladeur ressemblant à celui d'une mandoline, deux plaquettes de marquetterie symétriquement incrustées dans les bords de la table d'harmonie. Le son maigrichon qui en sortait ne m'interpellait pas. Je n'avais aucun point de comparaison avec une guitare d'un autre calibre. Un oncle musicien, ce même jour de Noël, lui casse 2 cordes (la chanterelle et le Si) en voulant l'accorder. Il ne savait pas que la guitare s'accorde une octave au-dessous de la note écrite ! Un autre oncle mélomane eut le malheur de me prêter un beau disque d'Andrès Segovia, histoire de me motiver un peu. Il ne l'a jamais revu. Pardon tonton ! J'ai usé ce vinyl jusqu'à l'inaudibilité complète, jusqu'à ce que je sois capable d'en jouer toutes les pièces. Ségovia fut donc mon premier maître...
Mais de professeur de guitare, je n'en ai jamais eu. Je suis un parfait autodidacte. J'ai appris en écoutant et en regardant les autres : concerts d'Alexandre Lagoya, de Turibio Santos.

1968

l'année du bac et de mes premiers concerts avec un groupe de copains du lycée d'Evreux (on s'appelait "Anathème" et on s'adonnait à la poésie de Henri Michaux, René Char, Francis Ponge ou de Prévert. Le meneur du groupe s'appelait Denis Godefroy, un mec extraordinaire au vrai sens du terme, devenu l'un des grands peintres du XXe, hélas trop tôt disparu). C'est l'année où commence ma collaboration, comme accompagnateur, avec le cithariste Martial Murray. Nous participons à de nombreuses émissions de radio et de télévision, invités par Michel Drucker, Danièle Gilbert et Jacques Chancel (un "Grand Echiquier" avec Brel, Aznavour...)
C'est aussi à cette époque que je donne ses premiers cours de guitare à la MJC d'Evreux.

1969-70

l'époque des hootenannies à Rouen. Avec des copains, on forme un groupe, les "Boromés", pour jouer un répertoire folk traditionnel (blue grass, old time, musique irlandaise et chanson française) dans lequel je passe volontiers de la guitare au violon ou à la mandoline. Avec ce groupe, j'ai la chance de partager la scène avec des gens devenus célèbres depuis comme le harpiste Alan Stivel ou l'harmoniciste Jean-Jacques Miltau. Et, toujours avec les Boromés, je fais la première partie d'un concert de Maxime Le Forestier à Evreux. On a fait un tabac ce soir-là ! C'est au cours de ces concerts que je me hasarde à faire entendre mes premières compositions, fortement inspirées de mes études classiques. Le style guitaristique américain m'interpelle, ces plans de guitare qu'on entend derrière la voix de Joan Baez, Bob Dylan, Donovan, Peter Paul & Mary, Simon & Garfunkel. Je repique les plans à l'oreille, j'essaie de comprendre. Je découvre les enregistrements des incontournables Big Bill Broonzy, Mississippi John Hurt et toute une génération de guitaristes anglo-saxons, à la tête desquels je placerais Bert Jansh et surtout John Renbourn, en solo ou bien avec le groupe Pentangle, les américains aussi : Stephan Grossman, Doc Watson, Merle Travis.

1972-73

Paris, la tournée des cabarets parisiens (La Rotisserie de l'Abbaye, le Don Camillo, la Villa d'Este, le Roy Lyre, le Port du Salut...) Je trouve un engagement dans un groupe Folk/Pop qui s'appela d'abord le "Cinqtet", puis "Visages", puis le Cinqtet à nouveau. Au Port du Salut, un comique commence à faire rigoler le public et assure notre première partie. Un soir, il entre survolté dans le petit réduit qui nous servait de loge. Il veut une guitare, vite, pour son rappel. Il s'empare de la mienne sans attendre mon acquiescement et me la rend, au terme de sa prestation, sans excuses ni merci. Depuis, chaque soir où nous partagions la même scène, il n'a pu faire son rappel chanté, faute de guitare disponible ! Quelques mois plus tard, il devenait célèbre. Il s'appelait Coluche... Au Roy Lyre, un autre artiste partage la scène avec nous : Francis Blanche. Lui, c'est un grand pro, un seigneur. De plus, il est aimable, courtois et attentionné envers ces jeunots que nous sommes. La classe !
Paris, les Hootenannies : on appelait ainsi des soirées musicales libres, ouvertes aux musiciens amateurs. Le programme était établi le soir même, en fonction des participants. Quand mon emploi du temps le permettait, je participais bien anonymement à quelques hootenannies organisées au centre américain, boulevard Raspail si ma mémoire est bonne, par Lionel Rocheman. Un souvenir marquant pour moi : Steeve Waring me prête sa vieille Martin - je me souviens d'un accordage capricieux - pour chanter la chanson "JolieBouteille" de Graeme Allwright ! Marcel Dadi venait souvent jouer dans ces soirées libres, mais le destin n'a jamais permis de nous rencontrer. Un jour, je l'ai croisé tout-à-fait par hasard à Paris. Il sortait d'un magasin de guitare, rue de Douai, en grande conversation avec une autre personne. Je n'ai pas osé le déranger. Quelques semaines plus tard survenait ce tragique accident d'avion...
Un autre souvenir des hootenannies parisiennes : Martial Murray m'appela pour participer à une grande hoot de Lionel Rocheman, dans une grande salle de la rive gauche dont j'ai oublié le nom. C'était un samedi soir, j'avais mes cours de guitare et je devais rentrer d'Evreux en 2cv. Cette voiture avait toutes les vertus sauf celle de rouler vite et je n'ai pu arriver à l'heure. J'arrivais en coulisse au moment où Martial finissait sa prestation, tout seul sur scène. J'avais préparé quelques morceaux, mais Rocheman ne m'a pas permis de les jouer. Le concert était diffusé en direct sur une radio locale et, probablement, le timing devait être rigoureux. Je reste donc à me morfondre dans les coulisses. C'est alors que je vois un grand type un peu rouquin - j'avais déjà vu ce type quelque part, mais où ? - qui arpente lentement l'arrière-scène de long en large, sans un mot, les mains dans les poches, concentré. Il attend son tour. De la scène, j'entends Rocheman annoncer l'artiste qui se saisit aussitôt d'une guitare et fait son entrée en scène sous une salve d'applaudissements : "John Renbourn". Ma référence, mon dieu, là avec moi pendant ces longs moments de silence, et je n'ai pas été fichu de le reconnaître, ni de lui dire un mot ! Il est vrai qu'à l'époque, mon anglais n'était pas terrible et je n'aurais pas pu dire grand-chose. Avec le Cinqtet, je fais quelques tournées en province, puis à l'étranger (en Belgique, en Israël - un mois de cabaret à Haifa, un concert dans une base aérienne perdue dans le Sinaï, un autre dans la plus grande salle de Tel Haviv ). Au retour, contrat pour un 45 tours chez Barclay sous le nom de groupe de "Visages". Cet enregistrement marquera le tournant de ma carrière. Parce qu'en arrivant au studio, je constate que tous les plans de guitare maquettés par mes soins sont déjà enregistrés par deux anonymes guitaristes de studio. Les guitares sont à peine justes, du travail bâclé. Il faut enregistrer les voix en vitesse (une après-midi aura suffi). Le disque est mauvais et fait un bide, même après une promo chez Philippe Bouvard. Le challenge était pourtant de concurrencer un autre groupe qui montait dans les hits, "Il était une fois". On connaît la suite...
Adieu donc et sans regrets au monde du show bizness.
Je retourne à mes cours de guitare et trouve conjointement un engagement de professeur auxiliaire de musique à Pont-Audemer. Ce métier me plaît, mais je n'ai aucune formation. Donc inscription en fac de lettres et au conservatoire de Rouen. Cours de composition et d'analyse, de direction de choeur avec un professeur vénéré, Jacques Feuillie. Je me lie d'amitié avec Francis Faber, aujourd'hui compositeur de musique contemporaine (électro-acoustique et informatique) produisant des oeuvres en duo avec le guitariste Arnaud Dumont.

1976

Le coup de foudre pour une guitare à cordes métalliques, 12 cases, mais au gabarit d'une guitare classique. Un collègue de fac qui vend sa guitare pour passer au luth. Une LEVIN, obscure marque suédoise, mais construisant sous licence Martin. Un son unique ! Quelque temps plus tard, le cithariste Martial Murray, passionné furieux de la prise de son, me propose de faire un enregistrement de mes compositions. C'était en novembre 1976, dans l'église de Canteleu près de Rouen, seulement chauffée par la foi des fidèles! J'en garde un souvenir ému.

1977

Quelques semaines après cette séance d'enregistrement, Martial Murray m'annonce qu'il a confié une copie du master à un producteur de musique traditionnelle publiant sous le label CARAVAGE, et qu'il semblait intéressé. Celui-ci ne tarda pas à m'appeler pour me demander l'autorisation de produire un disque avec les morceaux de cette bande, mais incluant des tablatures. Ce fut ma première expérience dans ce mode d'écriture (ceux qui possèdent un exemplaire de ce premier disque, intitulé "BERNARD BIGO" n'auront pas manqué de s'en apercevoir)

1979

j'enregistre, en studio à Paris cette fois, mon second album, "PARIS-ROUEN EXPRESS" avec un clin d'oeil à ma ville d'adoption, Rouen : le morceau "Place du Vieux Marché". Des amis guitaristes m'assurent qu'il fait partie, encore aujourd'hui, des oeuvres de référence pour l'étude de la guitare. Merci de cet honneur.
Cet album sera le dernier enregistré chez Caravage. Il faut dire que je suis arrivé au studio avec 2 heures de retard, pensant avoir rendez-vous à 17h alors qu'on m'attendait à 15h. L'accueil du producteur et de l'ingénieur du son à mon arrivée fut un peu froid... Est-ce à cause de cela ou bien parce que la maison de production avait touché le jackpot peu de temps après avec la musique de la pub Nescafé (vous vous souvenez, la Collegiala...) ou bien parce que le marché de la guitare folk n'était plus vraiment rentable, toujours est-il qu'aucune proposition ne viendra pour un 3e album. Après avoir enregistré ces deux disques de guitare instrumentale avec tablatures (aujourd'hui épuisés... les disques, pas le guitariste!), je décidais de me consacrer ensuite à un projet qui me tenait à coeur depuis longtemps, la rédaction d'une grande méthode de guitare folk en 2 volumes. Celle-ci est publiée en 1980 aux Editions Billaudot - Paris. Mes sincères remerciements à Gérard Billaudot qui a accepté mon travail à la première consultation, et à François Derveaux, l'actuel directeur général des éditions Billaudot, un homme d'une grande humanité qui m'a renouvelé sa confiance à maintes reprises.
Compositeur et pédagogue, j'appartiens donc à cette génération de guitaristes français qui a fleuri au milieu des années 70, Marcel DADI, Pierre BENSUSAN, Michel HAUMONT, Alain GIROUX... Ces guitaristes qui donnèrent un élan nouveau à la guitare par leur démarche pédagogique (la publication de tablatures avec leurs disques, leurs méthodes de guitare...).

Dans les années 80, d'autres ouvrages suivront : deux cahiers de pièces instrumentales qui complètent la méthode pré-citée, un recueil intitulé Guitare d'Irlande contenant les arrangements de 25 pièces traditionnelles et un autre recueil, "Blues, Ragtimes & Boogies", offrant une douzaine de pièces originales pour guitare seule.

L'originalité de ces ouvrages : toutes les tablatures comportent les informations de doigtés. Elles sont associées à la portée traditionnelle, doigtée également, ce qui permet aux guitaristes de culture classique de travailler ce répertoire dans leur mode de lecture habituel. Réciproquement, tout guitariste rompu à la lecture de tablatures peut s'initier à la lecture sur portée et aborder l'étude du vaste répertoire classique.


Ces ouvrages furent mes supports pédagogiques pour mes cours de guitare et les stages d'été que j'ai eu le bonheur de diriger à Vence, à Sallanches ou à Trégastel.
Adepte de la Musique Assistée par Ordinateur depuis 1989, je me plais à explorer l'univers de la synthèse sonore associée à l'ordinateur, sur ATARI d'abord, puis sur PC (depuis 2003). En 1990, j'ai travaillé à la composition de musique pour des clips vidéo commandés par le Centre Pédagogique Régional d'Evreux ("Clips en plastiques" et "Etats d'Arts" sur des images du peintre Xavier Lambert).

1998

j'entreprends à la maison, dans mon home-studio, l'enregistrement de l'album "La même chanson" de mon ami Michel LUCET, (père d'Elise Lucet, journaliste télé bien connue) assumant la composition des arrangements, la prise de son, les plans de guitare, le mastering ... et le café!
Si cet aspect de mon travail vous intéresse, vous pouvez vous procurer l'album en écrivant à :

Michel LUCET
Chemin de la Brique
14170 MITTOIS


Professeur d'éducation musicale

En 1979, titulaire du capes d'éducation musicale et de chant choral, je choisis d'embrasser définitivement la carrière de professeur. Au cours des années 90, j'entreprends la composition de chansons pour le collège. Je continue toujours cette activité. Certaines de mes chansons ont fait le tour des collèges de France ("Mister Jazz", "le Rap du Menuisier Fou", ...)

1993 - 1996 : toujours dans le cadre de mon activité de professeur, j'ai fait paraître aux Editions Billaudot une série de quatre cahiers pédagogiques pour les classes de musique de la 6e à la troisième intitulés CRESCENDO.
Depuis 1991, j'ai accepté, conjointement à mes travaux cités plus haut, la lourde charge de la coordination du Festival Choral de l'Académie de Rouen, (plus de 1200 choristes), et à ce titre créé ou écrit la plupart des arrangements des chansons au programme des concerts. Un travail passionnant mais prenant.
En 1993, dans le cadre du Festival Choral de Rouen, j'ai pu présenter son premier conte musical, "Anatole et les Jazzinotes" pour solistes, choeur d'enfants et petite formation de jazz. Merci à mes collègues qui m'ont fait confiance. Depuis, je ne compte plus les représentations de cette oeuvre, données dans la France entière, et même jusqu'à ...Tahiti !
L'année suivante, j'ai composé un autre conte musical, "Pierrot ou les Secrets de la Nuit" d'après la célèbre nouvelle de l'académicien Michel Tournier. En retour, une lettre chaleureuse de l'écrivain.


En juin 2001, 2002 et 2003, je suis parvenu enfin à organiser les concerts du Festival Choral au Zénith de l'agglo de Rouen : 650 choristes sur scène (mieux que Gérard Jugnot !). Le conte musical "Anatole et les Jazzinotes", entièrement réécrit pour big band de jazz, y fut représenté en juin 2003. Ce moment fut l'un des grands moments de ma vie de musicien. Une émotion extraordinaire et une grande fierté. Mais on ne peut pas plaire à tout le monde. En septembre 2003, las des tracas administratifs, j'abandonne la coordination du Festival à des collègues probablement plus doués que moi à faire des compromis. Certains diront tant mieux pour la guitare ! Ouf !


Et la guitare dans tout cela ?

Et la guitare dans tout cela ?

Elle n'a jamais disparu de mon univers musical, bien que, par défaut de temps, j'aie dû cesser de l'enseigner. De nouvelles pièces sont en attente de publication. La méthode de guitare folk est en pleine cure de rajeunissement (ajout de morceaux inédits, enregistrement des exercices et des morceaux sur CD, fourniture des morceaux au format midifile...)
La révision du volume 1 est achevée, il ne manque plus que l'enregistrement audio. C'est pour 2005 ! (info de décembre 2004)
Voilà pour le présent.


Consultant en lutherie

Avec le luthier Dominique CHEVALIER, je collabore à la création d'un nouveau modèle de guitare folk, inspiré de ma guitare LEVIN, modèle ragtime adapté au jeu en picking avec laquelle j'ai enregistré mes 2 albums vinyl.

Contact : Dominique CHEVALIER, luthier
3 impasse René Boisson
30820 CAVEIRAC
04 66 63 47 97

Le QUID de Bernard Bigo

Peut-on trouver des rééditions de mes disques vinyl sur CD dans le commerce ?

Hélas non, bien que les sauvegardes numériques existent bel et bien. Une part de mon oeuvre appartient aux Editions Caravage et Billaudot. La publication suppose les autorisations de ces ayants droits. Il me faut surtout trouver un producteur et un distributeur intéressé par l'aventure.

Et pourquoi pas un CD de pièces nouvelles ?

Un CD à compte d'auteur? Oui mais il faut le temps (je suis toujours prof à plein temps et ça occupe bien la vie) et les moyens logistiques et financiers pour mener à bien ce travail. Le répertoire est là mais à ce jour, les conditions nécessaires à sa production ne sont pas réunies.

Bernard Bigo en concert

J'ai eu maintes fois l'occasion de jouer mes compositions en concert, en France et plus rarement à l'étranger (au Pic Plouc Folk Club de Genève notamment, invité par un fou dingue de guitare, Eddy Pitter).
Dixit un journaliste de Paris-Normandie : "je propose sur un ton humoristique et chaleureux (c'est vrai que j'aime bien l'humour) un cocktail d'oeuvres aux couleurs contrastées, aux climats changeants, des oeuvres toujours exemptes de monotonie dont vous avez peut-être entendu certains thèmes, insidieusement, sur nos radios ou télévisions nationales".
Au programme, de la guitare acoustique plus nature que jamais, inspirée du blues, du ragtime, des danses irlandaises, et surtout un florilège de compositions personnelles. Ma grande fierté de concertiste aura été de jouer en première partie d'un concert du fabuleux pianiste de jazz Michel Petrucciani, à Rouen, salle Duchamp-Villon dans les années 80 (j'ai oublié la date exacte). Le plus souvent, je partage le concert avec mon ami Michel Lucet, chanteur et conteur. Son nom d'artiste est Eusèbe, mais aujourd'hui, il préfère chanter sous son vrai patronyme. C'est un gars incroyable : Bruno Cocatrix, alors directeur de l'Olympia, lui avait proposé un engagement. Il a refusé. Vous en connaissez beaucoup des chanteurs qui auraient agi ainsi ?
Mes occupations, vous l'avez compris à la lecture de cet article, me laissent peu de temps pour se consacrer à cette activité, mais, si vous avez l'opportunité de m'inviter pour un concert, contactez-moi. Il sera peut-être possible de nous entendre prouver trouver une date ...

Contact

bigob@cegetel.net

 

(merci infiniment à Bernard Bigo pour sa réponse détaillée à propos de sa riche carrière.)


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